Depuis toujours, de nombreux artistes viennent chercher l’inspiration au sein des cafés. Dans ces lieux hors du temps, les esprits se rencontrent pour créer, imaginer et débattre.

Meeting Creatives in French Cafés with Adobe

Adobe France a collaboré avec Luiza Laffitte, Lulu La Nantaise, Florimond Mochel, Caroline Attia et Matthieu Verlaine, 5 artistes illustrateurs qui nous ont partagé leurs inspirations et dévoilé leurs créations imaginées et créées avec Photoshop. Nous avons eu la chance (Fubiz) de les rencontrer afin d’en savoir plus sur leur univers artistique et leur rapport avec les produits et les outils Adobe Photoshop.

Lulu la Nantaise, une illustratrice fan de rock et amoureuse d’humour noir. Fascinée par les aplats de couleurs, les typos et l’accumulation, elle puise son inspiration dans son quotidien et ses voyages.

Quel est votre rapport et le lien de création avec les produits et les outils Adobe Photoshop historiquement dans votre travail ? Une anecdote à partager ?
Les produits Adobe ont toujours fait partie de ma vie ! Mon père était photographe et utilisait déjà Photoshop dans les années 90 pour la retouche photo. J’ai commencé comme ça, avec lui. J’ai ensuite fait une école de design ou j’ai appris à utiliser les autres produits Adobe. Je ne l’utilise plus de la même façon qu’il y a 20 ans, mais « la suite » continue de m’accompagner au quotidien. Et aujourd’hui c’est moi qui partage mes astuces avec mon père !

Florimond Mochel est un “original créatif”, illustrateur et directeur artistique, il est passionné de l’image et aime mettre de la couleur dans le quotidien de tous.

Pouvez-vous nous préciser le contexte et le défi dans votre création pour « Les Cafés Français par Adobe Photoshop » ?

J’ai apprécié avoir été choisi par Adobe pour ce projet parce que j’ai moi-même participé avec une petite équipe à la création d’un café branché en ville à Strasbourg. L’essence même de la création de café était le « social ». Créer du lien avec les gens du quartier. Proposer de venir comme l’on est et d’apprendre à se connaître à travers des activités. On a eu l’idée de créer un lieu de rencontres tourné vers les relations, les ateliers, un lieu de vie finalement. Il y a eu des brunchs, des ateliers de langues, des soirées concerts, des ateliers créatifs, des cours de musique, d’atelier d’impro…

Quand je pense à Café Français je pense à Amélie Poulain. Je trouve que c’est une bonne image du café français. Un lieu de vie ou les gens se connaissent bien, avec les petits défauts de chacun où chacun vient avec sa propre histoire pour en créer un autre ensemble.
En soit, je ne dessine jamais dans les cafés. Soyons honnête c’est compliqué avec tout le matériel informatique. J’ai un grand écran, une tablette… dur de venir bosser ici. Aussi j’ai besoin d’un endroit très calme. Même dans mon coworking j’ai mon casque antibruit et je n’ai parfois pas de musique ni rien. Je suis dans ma bulle.
Mais j’aime m’évader dans des cafés. Et je crois que tout est source d’inspirations. Même ce genre de moment volé dans le quotidien. Mon inspiration vient des relations. C’est pour ce côté humain que j’ai illustré essentiellement des personnages.

Matthieu Verlaine, artiste lettreur parisien, Matthieu a démarré comme DA dans la pub avant de se concentrer sur sa passion des belles lettres.

En quoi votre univers a-t-il évolué depuis les débuts et comment les outils vous ont-ils permis de vous exprimer ?

J’essaye de toujours renouveler et faire évoluer mon univers et ma technique. Chaque nouveau projet me permet de tester quelque chose de différent et de varier les styles. J’aime passer du tout au tout : du digital au peint à la main; du pop et coloré au sobre et raffiné; du traditionnel au moderne et expérimental.
Au début de ma carrière je travaillais mes lettrages exclusivement à la main sur papier avant de les numériser. L’arrivée d’outils comme l’Ipad et les différents logiciels de dessin m’ont permis de gagner en efficacité sur toute la phase d’esquisse tout en gardant de l’énergie et de la spontanéité dans le trait.

Luiza Laffitte, illustratrice d’origine brésilienne et nantaise d’adoption, a façonné avec le temps un style onirique, qui laisse libre cours à son imagination.


En quoi votre univers a-t-il évolué depuis les débuts et comment les outils vous ont-ils permis de vous exprimer ?

Expliquer l’évolution de son style est aussi expliquer son évolution personnelle. Je crois fortement que l’un n’existe pas sans l’autre. Mon style n’a jamais pu prendre forme avant que je comprenne qui je suis et ce que j’aime.
C’est grâce au congé maternité que j’ai pris pour mon deuxième enfant que j’ai pu m’investir sur plusieurs projets personnels. Pendant cette période, j’ai découvert un nouveau public, beaucoup moins dur et moins exigeant que le précédent: mes enfants. J’ai dessiné pour eux ce que j’aime faire. Au fur et à mesure, mon style a commencé à apparaître. Mais tout n’était pas si fluide et naturel que ça. J’ai suivi plusieurs cours en ligne, j’ai analysé tout ce que j’aimais chez les autres, et j’ai intégré toute cette connaissance dans ce que je fais aujourd’hui. Pendant toute cette période de recherche de style et de développement personnel, Photoshop était mon outil de travail. Il m’a permis de faire des croquis, de créer des mood boards, de décalquer des images et, forcément, de créer l’ensemble de mes illustrations.

Caroline Attia, talentueuse et touche à tout, elle navigue d’une application Creative Cloud à l’autre pour exprimer ses idées. Caroline aime les personnages hauts en couleur et les belles histoires.

Quelle est votre actualité créative pour la rentrée 2022/2023 ?

Je démarre la réalisation d’un chapitre d’un long métrage d’animation Omnibus « Le Noel des animaux » avec 5 autres réalisatrices pour les Valseurs. Sortie prévue au cinéma à Noël 2024. Et mon dernier court-métrage « Au pays de l’Aurore Boréale » produit par Folimage sort au cinéma en Novembre en accompagnement du film Opération Père-Noel. Je travaille également au développement d’un spécial de 26 mn que nous allons pitcher avec Sacrebleu production devant les diffuseurs en septembre. Donc grosse rentrée pour l’animation ! Du côté de l’illustration, j’ai déjà les tomes 9 et 10 de la série les petits Toltèques dont j’ai illustré les 8 premiers.
Pour découvrir les tips des artistes sur leur utilisation de Photoshop, notamment à travers des vidéos créatives et ludiques, cliquez ici.