Cet été, il n’a échappé à personne que les phénomènes météorologiques extrêmes se multiplient, entre les incendies en Grèce, en Sicile, en Sardaigne, les inondations en Allemagne, Belgique et Luxembourg, les tempêtes à Haïti…ces catastrophes n’ont rien d’anodin : elles sont la preuve que le climat change rapidement et les doutes quant aux responsabilités humaines ne font que se confirmer.

Alors que le rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) confirmait le 9 août l’origine humaine du changement climatique, Johan Rockström, directeur de l’Institut de recherche de Potsdam affirmait dans Le Monde : « [Le rapport du GIEC] avance des preuves irréfutables de la gravité de la situation en confirmant non seulement, sans équivoque, que nous réchauffons la planète, mais aussi, de manière indiscutable, que la fréquence et la gravité des événements climatiques extrêmes augmentent. Les vagues de chaleur, les sécheresses, les inondations sont désormais attribuées au changement climatique d’origine humaine, avec un degré de certitude très élevé. Il s’agit donc de véritables munitions scientifiques en faveur d’une action urgente. »

A la lumière de cette urgence (qui est loin d’être nouvelle), les Nations Unies ont mis en place une exposition photographique saisissante dénonçant les dangers du plastique et sensibilisant à la prise de conscience désormais inévitable : Plastic is forever met en avant les clichés envoyés par des photographes autour du monde illustrant comment le plastique détruit leur environnement. L’exposition est visible en ligne sur le site de l’ONU.