Flore Maquin est une directrice artistique dans le cinéma et la télévision âgée de 29 ans. Elle a passé un BTS en animation et gestion touristiques locales, puis un bachelor en direction artistique. « On peut croire que ces deux diplômes ne sont pas liés, et pourtant, c’est lors de mon BTS tourisme que j’ai commencé à apprendre le graphisme. » dit-elle. 

« C’est pendant ces deux années de BTS que j’ai commencé à découvrir le graphisme, car nous devions réaliser des brochures touristiques. Nous n’étions pas du tout obligés de réaliser quelque chose d’élaboré dans le design, mais j’avais l’envie de proposer quelque chose de beau. J’étais beaucoup plus enthousiaste à l’idée de passer du temps sur l’esthétique que sur le fond de la brochure. J’ai donc appris par moi-même à réaliser des flyers, des affiches, des logos… et c’est comme ça que j’ai commencé à me créer un portfolio. Après ce BTS,  j’ai intégré le bachelor en direction artistique de Sup de Pub Lyon. » poursuit-elle.

Flore s’est passionnée à l’art et au graphisme grâce à sa mère, comme elle nous l’explique : « Ma mère nous a toujours montré à mon frère et moi comment être créatif dans n’importe quelle situation. Comment créer un vêtement, un meuble, un dessin… J’ai grandi dans cette atmosphère créative, à toujours réfléchir à comment créer quelque chose par soi-même. (…) Avec le graphisme, tout est possible et c’est ce que j’adore. D’après moi, le graphisme est une nouvelle forme d’art. Le pinceau s’est transformé en stylet et tablette graphique. »

C’est en 2015 que Flore a commencé à réaliser des portraits en digital painting. « J’étais graphiste en chef à l’Institut Lumière à Lyon. J’avais envie de développer une nouvelle compétence et comme j’aimais peindre et dessiner sur papier, j’avais envie d’allier ça au graphisme. Le digital painting, traduit littéralement, est de la peinture numérique. Comme je suis assez à l’aise sur ordinateur, ça me permettait de réaliser des dessins plus rapidement (sur Photoshop, Illustrator et Indesign). Et il faut l’avouer, l’avantage est de pouvoir se tromper et revenir en arrière à l’infini, ce qui est bien pratique, contrairement à la peinture sur toile. » nous dit-elle.

Ses domaines de prédilection sont le cinéma, les films et la pop culture. « Je réalise des portraits de personnages de films que j’ai aimé. C’est une manière pour moi de dire « J’ai aimé ce personnage ou ce film ». Lorsque j’ai réalisé mes premiers portraits, je me suis rendu compte que beaucoup de gens appréciaient de voir leurs personnages favoris sous un autre angle. J’adore la pop culture et je fais partie de ces gens qui adorent voir de nouvelles créations autour de leurs personnages préférés. » nous dit-elle. « J’aime raconter quelque chose à travers mes dessins. J’essaie de coller avec l’ambiance du film et de ne pas simplement réaliser un portrait dessiné. J’ai besoin de raconter quelque chose derrière. C’est important. » finit-elle par dire.

Concernant ses sources d’inspirations, l’artiste les puise dans tout ce qui l’entoure, des peintures, des dessins, mais aussi dans sa bibliothèque remplie de livres d’affiches de films, de vinyles, d’illustrations, de design, de photos… « Bizarrement, je ne m’inspire pas vraiment d’autres choses. » rajoute-t-elle. 

Lecteurs cinéphiles, mais pas seulement, allez découvrir ses portraits sur son compte Instagram. Uma Thurman dans Pulp Fiction, Natalie Portman alias Mathilda Lando dans Léon, Joaquin Phoenix dans Joker… Vous allez adorer !