Originellement connu comme DJ, c’est aujourd’hui en qualité de photographe que nous découvrons Olivier Darock. Dans sa série « Humanitaire », il partage avec son public des instants de vie saisis sur le vif, lors de trois différents voyages à Madagascar, en Inde et au Vietnam. Un véritable partage des émotions de l’artiste, transmises ici par l’image.  

Comment êtes-vous arrivé à la photographie ?

Mon père étant passionné de photographie, j’ai pris le virus depuis mon plus jeune âge. J’ai d’abord commencé par réaliser des clichés de mes amis, de ma famille puis je me suis professionnalisé avec les mariages, events, culinaire, immobilier, corporate…

Comment en êtes-vous venu à la création de cette série ?

À la base, j’ai démarché une association malgache afin de leur offrir mon expérience de photographe et de leur donner les photographies prises, pour leur communication (réseaux sociaux, magasine, site…). J’affectionne tout particulièrement le portrait, j’ai donc essayé au mieux de faire ressortir les émotions, toujours positives, que je ressentais lors de mes voyages…

Pourquoi avoir choisi ces trois pays ?

Madagascar me tenait à cœur, car les parents de mon meilleur ami y sont nés. Le choix du Vietnam est, quant à lui, le résultat d’un concours de circonstances. Deux montpelliérains que j’ai rencontré par connaissance m’ont proposé le sujet et j’ai dit oui sans hésiter. Pour ce qui est de l’Inde, c’est la suite de mon voyage à Madagascar, car mon meilleur ami est indien.

Y-a-t-il un message que vous voulez transmettre, au travers de votre travail ?

Oui, celui de sortir de sa zone de confort. Bien que cela puisse être effrayant de prime abord, une fois ce stade franchi, ça n’est que bénéfique. On se découvre, on prend de l’assurance et on croque la vie à pleines dents. J’incite également à voyager, que ce soit à côté de chez soi ou à l’autre bout du monde.

Avez-vous déjà un futur projet ?

J’ai un futur projet, qui prendra place en mars 2020, au Togo.  J’ai rencontré une ancienne bénévole de l’Inde qui part sur un projet à Tsévié à 30 km de la capitale Lomé. À côté de cela, j’aimerais également faire le tour du monde en tant que photographe et faire découvrir toutes ces belles cultures à mon public.