Dans son travail avec lequel il joue sur notre rapport au temps, Leo Caillard « essaie de montrer ce que l’on croit savoir différemment, afin de bousculer nos convictions et d’établir un dialogue entre les époques ». Dans sa série toujours en cours « Wave Stone », il crée des statues de marbres présentant, en leur centre, des courbes oscillantes. On découvre ainsi des figures connues sous un autre angle. Ces personnages classiques, on les retrouve également dans la série « Hipsters in Stone », dans laquelle ils se voient parés d’atours contemporains. « La tendance « hipster » avec les barbes et les cheveux longs, le culte du corps par le sport, tout cela ressemble aux caractéristiques gréco-romaines que l’on retrouve dans la statuaire. Soudain, grâce aux vêtements, notre perspective change radicalement et nous ne pouvons manquer de voir ces statues sous un autre jour, comme des individus d’aujourd’hui, ce qui nous ramène à notre propre entrée dans l’histoire mondiale », explique-t-il.

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