Avant d’être une artiste, Jacqueline Surdell était une athlète. Des années de travail qui ont éveillé son intérêt pour les pratiques répétitives, laborieuses et artisanales. Aujourd’hui, cette dernière utilise la fibre pour réaliser des œuvres aux allures picturales, qui nécessitent une action de la part de tout son corps, alors utilisé comme une navette de tissage. Lorsqu’elle créée, sa main fait office de coup de pinceau. Dans sa série « Untitled Noir Series », elle explore justement les techniques de nouage comme un type de dispositif de dessin conjonctif, créant une structure et définissant l’espace. « C’est une technique de transformation qui combine le roseau et le mou avec le volume et la forme. La nature performative et répétitive de la technique imprègne un élément de temps autant qu’elle parle d’espace et de volume. L’incorporation de matériaux égalitaires, tels que la corde et l’acier, rend l’œuvre à grande échelle, suggérant la force, la machinerie et l’industrie. Le résultat est une série de sculptures dont le rendu est une combinaison d’industriel et de domestique, de tradition et de moderne », comme elle l’explique sur son site internet.

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