L’anthropocentrisme est la philosophie selon laquelle l’Homme le centre du monde. C’est cette théorie que Liz Sexton combat à travers ses créatures hybrides.

L’artiste passe plusieurs semaines à concevoir des masques de renards, de hiboux et autres animaux sauvages en papier mâché qui sont ensuite portés par les humains. Ces créatures hybrides sont ensuite placés dans des environnements non naturels (un rat près des lignes de métro ou un poisson porc-épic hors de l’eau).

«  Je travaille souvent sur des espèces confrontées à des menaces existentielles, comme la vie marine, bien que je suppose que cette incertitude s’applique à la plupart des animaux à ce stade. Photographier les têtes d’animaux usées hors de leur habitat naturel et dans notre monde immédiat met en évidence le déplacement que de nombreuses créatures subissent. »