Dans l’exposition « PLEASE, COME AND SEE MY WORK. » qui se tiendra du 18 mars au 9 avril 2010 à la Galerie Lot 10, le jeune et talentueux artiste Marc-Antoine Léval, autoproclamé Empereur de l’Art Immatériel et auteur des fameux « Please, François Pinault, buy my work. » présentera pour la première fois son travail et tentera de convaincre le collectionneur le plus influent du monde de l’art contemporain.

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Marc-Antoine Léval, né en 1984 à Belfast, vit et travaille à Paris.Artiste autodidacte, Marc-Antoine a expérimenté de nombreux médias d’expression avant de construire sa réflexion immatérielle et de tenter d’échapper aux chemins connus de la production artistique matérielle.Inspiré par les propositions de Duchamp et de Klein, conforté par le fonctionnement global de l’Humanité qui brûle ses richesses matérielles, il construit une œuvre faite  de réflexions, d’interactions humaines et  de performances. Il propose une œuvre qui veut se placer en contrepoids de l’art de notre temps qui remplit d’objets les foires d’art contemporain, ne se distinguant alors que peu d’un système marchand classique, loin de l’enjeu de l’art, originellement porte ouverte sur la liberté, l’imaginaire…

Ainsi, pour quelques mois entre 2007 et 2008, au sein d’un collectif dont il est aujourd’hui séparé, il réalise à Paris des performances et installations sans autorisation qui lui apporteront expérience et visibilité. A travers cette aventure, il se familiarise avec le système médiatique et on verra désormais qu’il accorde dans ses travaux personnels une place importante aux interactions avec les médias.A partir de septembre 2008, lors de son intervention face au Palazzo Grassi, il renoue avec le principe des affiches « Please, François Pinault, buy my work. », principe qu’il avait entamé à la Fiac en 2007 en les accrochant à l’intérieur du Grand Palais. Depuis, il déroule ses grandes bâches à travers le monde sur les façades des musées ou des lieux abritant les principales foires d’art contemporain, toujours de manière non officielle lors des vernissages.Ainsi, grâce à ses happenings à Venise, Paris, Miami, New-York et Londres, il obtient une médiatisation internationale.Quel est son travail ? Lui qui se revendique de l’immatériel va-t-il réussir à ne pas sombrer dans le piège de l’objet qui remplit les foires d’art contemporain ?Il continue à interroger la fonction même d’une œuvre d’art, invitant le public à se demander si elle réside uniquement dans le fait d’être achetée, vendue ou exposée.   Même s’il semble que ce ne soit pas l’unique dessein de ses œuvres, Marc-Antoine Léval réussira-t-il à convaincre le collectionneur le plus influent du monde de l’art contemporain d’acheter son travail lors de son exposition ? Et dès lors, comment déroulera-t-il ses réflexions sur le principe de l’immatériel dans l’art contemporain? « Une supplique amusée « François, achète mon travail. », preuve que le rapport entre l’art et l’argent n’est pas tout à fait rompu. »D. Pujadas, France 2, Journal de 20 heures, sujet sur la Fiac, 23/10/08, France.« Le courage de faire de nouvelles propositions, au moment juste, le jour juste, à l’endroit juste, pour une juste cause (la sienne) »C. Perer, Sentire, « Marc-Antoine Léval:  » Protesto per esser notato » « , 09/07/09, Italie.