À l’origine artiste et musicien, Claude Corbier est devenu photographe professionnel. Un métier qu’il exerce depuis 35 ans dans plusieurs domaines : laboratoire, presse ou encore reportage. Basé à Montpellier, dans le sud de la France, il ne s’interdit aucun sujet d’inspiration : musiques,  fleurs, nus, icônes religieuses, patrimoine architectural,  paysages australiens… Mais dans sa série Swinging Montpellier, c’est de l’émergence d’une scène rock puissante dont il est question. Un thème sur lequel il a travaillé, en partie, dans le cadre de sa carrière de photojournaliste. « J’ai suivi en particulier deux groupes que j’ai accompagné en tant que tour manager sur deux tournées en Espagne », explique-t-il.

Les personnes photographiées sont des musiciens, sur scène ou pas, mais aussi des gens de la nuit, des roadies, journalistes, managers etc. Sur ses œuvres Claude Corbier réalise un travail des couleurs supplémentaire et original. Il a en effet réalisé des peintures à l’aquarelle, manuelles, sur les tirages papiers originaux. « J’ai appris cette technique avec l ‘artiste Ouka Leele en 1978, à l’époque où elle réalisait sa série Peluqueria qui l’a propulsée sur la scène artistique européenne.A l’époque je qualifiais mon travail de rétro-moderne, puisqu’il y avait l’utilisation de méthodes anciennes (peinture sur photo noir et blanc, collage, assemblage) sur des sujets contemporains, et que nous n’étions qu’une poignée, à Montpellier et Barcelone, à travailler de cette façon », explique-t-il.

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