Pour Javier Castán, la photographie est un processus créatif qui se vit jusque dans la chambre noire où il tire ses propres images. L’artiste installé à Barcelone distille des portraits colorés, où la sensualité de la pellicule amplifie la sincérité des personnes qu’il rencontre.
Comment la photographie s’est présentée à vous comme le moyen idéal pour créer ?
J’ai commencé à prendre des photos il y a plusieurs années, principalement dans des formats analogiques et moyens. Ce n’est que lorsque j’ai commencé à traité, développé et agrandir mes propres images que j’ai trouvé mon propre rituel de travail. La photographie est devenue un espace où je pouvais être seul et expérimenter, apprendre et découvrir mon propre style.
Quels sont le genre d’images que vous préférez produire ?
J’essaie, tous les jours, de mettre en valeur les choses que je trouve belles à leur manière. Depuis que j’ai commencé à agrandir et à produire des tirages, je me concentre sur chaque photographie en tant qu’objet physique avec ses propres singularités, avec lesquelles il est possible d’expérimenter et de jouer.
Je suis très fier d’une série de photos que j’ai prises lors d’un voyage au Japon. Elle sortira dans un livre, aux côtés des travaux d’autres photographes. Je prépare également une série que j’ai créée lors d’un voyage dans les Highlands écossais.
Comment réussissez-vous à tirer le meilleur de vos modèles ?
De quelles façons cultivez-vous votre inspiration photographique ?