C’est lors d’une exposition nommée «Bright» cet été à Los Angeles que le photographe français basé en Californie Cédric Ih a réalisé un nouveau projet feutré et poétique. «J’ai pris ces photos dans mon installation intitulée “Dead Dinosaurs strips and photons” qui était faite de centaines de lamelles de plastiques translucides, dans lesquelles il y avait des néons à la verticale. Les gens pouvaient naviguer à travers l’oeuvre, créant ainsi une expérience totalement immersive et un passage entre la rue et l’exposition, une sorte de sas entre réalité et rêve», précise-t-il.

Il enchaine ensuite les prises de vues afin d’immortaliser quelques visages au milieu de cette “brume de plastique”. «Je voulais que les gens prennent un instant, isolés du monde extérieur avant d’entrer dans l’expo, un moment où ils pouvaient oublier d’où ils venaient et se retrouver avec et face à eux même.»

Pour l’artiste, la luminosité ne peut exister sans la noirceur, une thématique qu’il décline souvent au sein de son travail. C’est cette opposition et cette complémentarité qu’il explore dans cette série.