Les portraits sensuels du photographe autodidacte montréalais Jérémy Dionn sont empreints d’une mélancolie manifeste. L’esthétique cinématographique de ses oeuvres ajoute également au sentiment d’intimité qui caractérise son approche. «Je pense que mon intérêt pour le portrait est en grande partie dû à l’aspect humain de la chose. J’ai toujours été fasciné par la psychologie et j’ai la chance de pouvoir en apprendre davantage grâce au portrait. Rien ne me satisfait autant que de capter une émotion humaine authentique», nous confie-t-il.

L’artiste photographie la plupart du temps à l’argentique et en noir et blanc pour un résultat fort en poésie. «J’ai hérité de l’équipement de mon grand-père et de mon père. Je pense que la pellicule est un médium incroyable qui ne se démodera jamais et qui réussit à garder en vie cette fraction de seconde prise dans l’espace temps.» Suivez son travail sur son compte Instagram.