« Je me sens attirée par la Chine parce que je ressens un lien profond avec sa culture et ses habitants », révèle Viktoria Porsche. Cette photographe d’origine Ukrainienne a passé la majeure partie de sa vie en Allemagne et a commencé à prendre des clichés en tant qu’autodidacte, lorsqu’elle s’est installée en Chine, il y a une dizaine d’années. Pour cette série intitulée « Feel the sand IV, China », l’artiste s’est rendue en famille, dans le désert de Badain-Jaran, qui est une partie du désert de Gobi, dans le nord de la Chine. « Pour atteindre cet endroit, on a dû rouler cinq ou six heures. Je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre et surtout, je n’étais pas vraiment prépare au climat et aux conditions locales. La température chutait parfois à -35°C, les téléphones portables ne foctionnaient pas et nous étions (à l’exception de quelques habitants), les seuls êtres humains à des kilomètres à la ronde. Lorsque nous y sommes rendus, au mois de Décembre, toute la région est généralement fermée aux touristes. Mais comme je parle chinois, nous avons pu faire venir un chauffeur local, spécialiste de la découverte de cette région».

« Les aventures que nous avons vécues là-bas sont difficilement descriptibles. Je peux dire que ce fût un voyage très dur mais aussi et surtout, inoubliable ».