Kilian Vilim, le réalisateur de ce court-métrage animé, explique qu’il s’est inspiré de sa propre expérience de travail pour réaliser ce film. Dans un univers en noir et blanc, centré sur la cabine de l’ascenseur, on suit le lobby boy d’étage en étage tout au long d’une nuit de travail. Seul, il est invisible auprès des clients, et s’enfonce dans la détresse sans fond de ce travail, très aliénant. Le réalisateur explique que ces allers et venues de haut en bas sont des moments où l’on a beaucoup le temps de penser, de ressasser les hauts et les bas de sa propre vie. Le personnage principal se voit suivre une véritable descente aux enfers jusqu’à la crise de nerfs. L’esthétique est soignée, l’atmosphère pesante est simplement suggérée par des signes implicites, comme le passage d’un raie de lumière …