C’est aujourd’hui avec « Connective Tissue » que nous retrouvons le photographe polonais Jan Kriwol. Dans ce récent projet, ce dernier se concentre sur la façon avec laquelle, lors d’une tentative d’introduction de dictature dans un Etat, les autorités se canalisent sur la culture physique. Le sport entraînant la fatigue, les comportements de la population sont impactés et des sentiments d’anxiété et de peur sont alors perçus. 

Ceux-ci empêchent l’énergie nécessaire à un éventuel soulèvement. Tout comme les tissus, les personnes sont le matériel de base du conflit grandissant. Ils fournissent des informations et protègent les parties fragiles du corps. Comme une juste allégorie, les personnes sur les photographies de Jan Kriwol incarnent avec une certaine force et détermination cette idée et la mettent littéralement en forme.