C’est en 2016 que le photographe brésilien Hugo Santarem Rodrigues passe un test ADN d’ascendance mondiale pour connaître ses origines. « Suite aux résultats de ce test, j’ai décidé de me rendre dans les pays d’origine de mes ancêtres. Entre autres, le Kenya et l’Ethiopie ». Mais c’est en 2015, alors qu’il sillonne l’intérieur de son pays natal, le Brésil, que tout commence. « J’ai passé quelque temps dans une communauté de quilombola appelée Lagoa da Pedra, dans l’état de Tocantins. Je suis allé au sud pour connître le Gauchos et au nord-ouest pour voir la vie des cow-boys dans l’état de Piaui. C’est après cela que j’ai eu envie d’en savoir plus sur mes origines. Comme moi, de nombreux Brésiliens ne savent pas exactement d’où viennent leurs ancêtres. Lorsque j’ai eu les résultats, j’ai tout de suite eu envie de créer une relation plus profonde et j’ai eu un désir énorme d’en savoir plus ».

« Le but de ce projet c’est aussi de respecter les différences, de voir les gens avec d’autres cultures de la même manière que vous-même. C’est se sentir connecté avec d’autres personnes. Cela crée du respect, de l’empathie. Non seulement pour l’intérieur du Brésil, mais aussi pour celui de chaque endroit dans le monde. Chaque pays est connecté d’une certaine manière. Nous sommes plus proches que ce que nous pensons. Je pense que c’est une démarche que nous devrions tous faire, pour s’intéresser aux autres et se comprendre ».

Crédit : Hugo Santarem Rodrigues & Ricardo Moreira.