La composition et la couleur sont au cœur tu travail singulier de Collin Pollard. Ce photographe originaire de San Francisco a découvert sa passion pour la photographie à la fin de son premier semestre d’études à l’université de Southern California. « Je suis tombé sur le travail des New Topographics et j’ai voulu y ajouter mon propre point de vue. Avec la gentrification qui régnait dans le centre-sud de Los Angeles à l’époque, j’ai senti qu’il fallait que je documente les paysages urbains car ils changeaient chaque jour », lance-t-il. Et s’il tire son inspiration de la peinture et de la sculpture, le travail de Collin est influencé, il le révèle, par celui de ses artistes préférés, « entre autres René Magritte, David Hockney et Michael Craig-Martin ».

Ses clichés, en lien étroit avec la peinture minimaliste et la sculpture abstraite géométrique, ont été réalisés dans le monde entier. De San Francisco à San José en passant par Miami, la Pologne et Paris, l’artiste offre un nouveau regard sur ces villes qu’il a sillonnées au fil de ses périples. « Quand j’ai commencé ma carrière artistique, j’étais trop intimidé pour photographier des gens. L’architecture était toujours là et la lumière en Californie est belle toute l’année, donc c’était pour moi un sujet qui est venu naturellement. Au fil du temps, j’ai réalisé qu’en tant qu’individus, nous entretenons tous un rapport très intime à l’architecture, qui nous dicte dans une certaine mesure, comment vivre nos vies au niveau le plus fondamental ».

Retrouvez son travail sur sa page instagram : @collpoll19.