Ayant commencé le portrait en 2009, la photographe Karen Jerzyk basée à Boston décide d’en faire l’une de ses grandes lignes directrices. N’ayant pas à l’époque les ressources nécessaires pour louer un studio, cela la force à être créative en utilisant le monde qui l’entoure. Elle part donc à la recherche de lieux abandonnés et se rend compte de leur potentiel, qu’elle décide d’exploiter.

Suite au décès de son père, son art devient une véritable thérapie, avec laquelle elle ressent un indispensable besoin de se connecter. A partir de ce moment, ses clichés montrent beaucoup plus d’émotions qu’auparavant. Et pour cause : ses sentiments, mais aussi les combats intérieurs qu’elle livre incessamment se déversent dans ses splendides photographies. A la fois sombres et très éloquentes, ses prises de vue permettent d’exposer publiquement la large palette que constituent les sentiments humains, y compris les plus enfouis, comme peut le montrer sa série intitulée « Last Days Of Earth ».