Depuis quelques années, le réalisateur Cedric Ih aime photographier les inconnus qu’il croise dans la rue et les espaces publics. Ayant pris conscience du potentiel esthétique de ces photos volées, ce dernier a décidé de nommer cette série «Silhouettes» et y travaille à présent régulièrement. Ce qui l’intéresse avant tout, c’est le lien poétique et presque imperceptible qui existe entre la spontanéité des modèles et son intrusion dans leur monde et leur intimité.
Il confie que c’est également plus difficile techniquement puisqu’il doit utiliser un objectif afin de pouvoir photographier de loin, et indique qu’il est rare de trouver un bon éclairage dans la rue.
«Capturer le moment parfait où une personne va passer sous une source de lumière esthétique, offrir un arrière-plan exploitable, c’est pour ça que j’ai toujours mon appareil sur moi, on ne sait jamais!», dit-il.
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