La nouvelle campagne d’Adobe « The Hidden Treasures of Creativity » redonne vie aux pinceaux d’Edvard Munch grâce à des répliques digitales disponibles sur le Creative Cloud. L’éditeur de logiciels graphiques a toujours eu un lien privilégié avec le monde des arts et selon Simon Morris, Senior Director of Campaign Marketing d’Adobe « a pour ambition de changer le monde à travers des expériences digitales. » C’est donc une nouvelle expérience inédite que propose Adobe à ses utilisateurs en leur permettant de télécharger et d’utiliser les outils du grand maître expressionniste, plus de 70 ans après sa mort.

Grâce à une collaboration avec le musée Munch d’Oslo, Adobe offre une nouvelle vie digitale à 7 brosses originales du peintre norvégien. Des appareils photos ultra-haute résolution ont photographié les pinceaux centenaires à 360° permettant ensuite de les reconstruire en 3D. Les experts du musée ont étudié et analysé toutes les caractéristiques des brosses, de la forme à la performance en passant par la souplesse, ainsi que le style et la technique de Munch. Les données collectées ont ensuite permis à Kyle T. Webster, le brillant créateur de brosses Photoshop, de re-créer numériquement les pinceaux de Munch. Une opération inédite qui va permettre de vivre une expérience digitale au plus près de la réalité comme l’explique Simon Morris : « les brosses Munch sont de vraies brosses haut de gamme, tirant pleinement avantage des fonctionnalités de Photoshop. Les utilisateurs peuvent choisir ces brosses pour pratiquer différentes techniques et par exemple, travailler sur la peinture à l’huile, mélanger les couleurs et doser la quantité de peinture qu’ils utilisent comme s’ils peignaient dans la réalité.». L’artiste Bastien Grivet a eu la chance de tester les brosses en exclusivité. « C‘était comme voyager dans le temps et essayer de se mettre dans les chaussures du peintre.» explique t-il.  Les brosses possèdent des caractéristiques techniques incroyables qui permettent à l’artiste d’ajouter « une finesse traditionnelle » à ses travaux digitaux.

Ce projet innovant place Adobe dans une position unique pour proposer des expériences entre réalité et digital. Afin de donner à tous, artistes débutants comme confirmés, la possibilité de peindre comme un grand maître, Adobe organisera du 20 au 22 juin, une série de Live Stream animée par le créateur des brosses Kyle T. Webster et d’autres experts en art digital. D’après Simon Morris, ce sera l’occasion pour des professionnels de l’art digital de « partager leurs meilleurs trucs et astuces et d’inspirer les utilisateurs de Photoshop et Illustrator. »

Adobe va encore plus loin dans sa volonté d’inspirer une nouvelle génération d’artistes en organisant un concours autour de la plus célèbre oeuvre de Munch, Le Cri. Entre 1893 et 1910, le peintre expressionniste a réalisé quatre versions du célèbre tableau. Aujourd’hui, Adobe invite les créatifs du monde entier à proposer leur propre version de l’oeuvre, « Le Cinquième Cri » en utilisant les brosses digitales inspirées des pinceaux originaux. Un jury prestigieux décidera du gagnant qui se verra offrir l’opportunité incroyable de voir son œuvre exposée au musée Munch d’Oslo ainsi que la somme de 6000€. Bastien Grivet s’est essayé à l’exercice et a proposé une ré-interprétation surprenante du Cri en changeant l’angle de vue et la position du personnage. Fort de cette expérience, il livre quelques conseils à l’attention des participants au concours : « Ne surtout pas penser au poids culturel de la chose. Se renseigner un maximum sur Munch, ce qu’il avait dans la tête. Il faut vraiment ré-interpréter le tableau d’une manière ultra personnelle, pour soi, avant toute chose.»

Ré-interprétation du tableau « Le Cri » par Bastien Grivet

A travers cette campagne inédite et créative, Adobe redonne vie aux outils oubliés du passé pour inspirer les artistes d’aujourd’hui et de demain. S’il fallait redonner vie à d’autres trésors cachés, sans aucune hésitation, Bastien Grivet aimerait ressusciter les pinceaux du peintre romantique William Turner pour retrouver «  le dynamisme démentiel de son trait ». Simon Morris quant à lui pense aux couleurs de Van Gogh ou aux textures de Picasso.