Lee Price

J’ai du mal à comprendre la démarche derrière la peinture Ultra Réaliste. Quel intérêt de peindre de telles choses que l’appareil photo saisira aussi bien sinon mieux à part évidemment faire étalage de ses talents et qualités de peintre (ce qui est certes évident ici). Le thème abordé est intéressant mais la démarche me laisse de marbre.

boulimik addict ?

D’ailleurs les “scènes de vie” des photographes Lucie & Simon ont été diffusées dans fubiz le 13 juin, 2010 et ont fait l’unanimité des regardeurs ( prix jeunes talents Nikon)

Vous dites « des moments de vie d’une femme dans son intimité », clairement, j’espère que ce n’est pas ça l’idée derrière ces tableaux, parce que sinon c’est très réducteur, et ça résume la femme à un espèce de truc qui ne fait que bouffer.
Je ne suis pas certaine de saisir exactement le concept derrière ces tableaux, mais j’y vois plutôt un certain malaise.

je ne trouve pas que faire de la peinture hyper-réaliste quand on peut faire de la photo soit un problème ! Chacun son truc..
Mais le travail de Lucie&Simon qu’on voit un peu partout depuis quelques années est tout de même beaucoup plus chargé d’émotion et de sens !
http://www.fubiz.net/2010/06/13/lucie-simon/
Je ne vois pas vraiment l’intérêt de recopier quelque chose si cela n’apporte rien de nouveau..

Ca change du lien « femme-minceur-régime…. » qu’on se tape dans tous les magazines.

Des toxicos ou des enfants morts vous auraient fait crier au superbe?
Si on pense ici à l’absurde des pays développés au confort à tout prix, à la solitude, en contraste à la violence la famine, etc… on se dit qu’il y a un vrai propos, qu’une autre violence viendra dans les prochaines oeuvres de l’artiste pour étoffer un contraste sur le début proposé par cette série.

La jeunesse de l’artiste laisse libre champ à beaucoup plus d’inspiration et ici je pense que l’envie de balayer d’un revers la qualité de la technique sous couvert de plus d’inspiration est peut -être de la jalousie larvée. Ce n’est pas parce que l’on apprend que la photographie et la peinture doivent prendre des horizons différents qu’il faut le croire.
La photographie a d’ailleurs rejoint de plus en plus la peinture par photoshop et tous les outils d’édition qui la consolident, ce genre d’argument à l’emporte pièce montre une aigreur d’érudit sans pouvoir se montrer à la hauteur de sa critique.

Je ne trouve pas que ce soit sublime, mais il y a ici une unité et honnêteté d’un travail qu’on ne peut pas renier et devant lequel s’éprouve beaucoup de respect.
Ce genre d’artiste est un pilier dans le monde des décors de cinéma, le fait qu’il développe ses propres regards et thématiques en plus de la justesse de ses choix de teintes a l’air de vous dérouter totalement et je trouve cela intéressant.

Et dire que vous vous extasiez tous devant les pubs Perrier où tout fond… Salvator Dali n’est pas loin non plus et là aucune critique sur le rapport peinture/photo.
D’autant plus que tout est tellement retravaillé que parler de photo n’y est plus vraiment d’actualité.
Je soupçonne la traduction du travail en deux phrases sur fubiz de ne pas non plus montrer la vraie thématique qui est clairement un rapport à la nourriture dont la thématique ne peut clairement pas se limiter à ces quelques tableaux, il est évident que le travail n’est pas fini dans le peu d’oeuvres que nous y voyons.

Je le dis donc:

OUI C EST INTERESSANT DE DECOUVRIR CET ARTISTE MERCI FUBIZ DE VOUS EN FAIRE L ECHO!

Que les lobotomisés par les conventions, les cours de fac ou les’écoles privées de l’image nous fassent de l’art et j’en parlerai volontiers avec eux.
Sur ce, bon travail dans la publicité et les logos à tous les sceptiques fiers de leurs oeillères.
Ceux qui prennent le contre-pied sont souvent des nuls et des médiocres, un artiste n’exécute que ce qu’il est bon de faire dans ce qu’on lui apprend, c’est bien connu…
(ceux qui savent ce qu’est une anti-phrase auront vu, les autres ont -ils vraiment besoin de réagir?)

mensonge :
je n’ai jamais vu une salle de bain de fille avec aussi peu de produit cosmétique, partout, partout, PARTOUUUTTTTT !!!!!

Peintures très réussies, bluffant! Mais je suis d’accord, très réducteur pour les femmes..

Apparemment Lee Price est une femme, ça c’est une chose…
Et d’après un autre site que je n’arrive pas à retrouver, ce serait une série sur l’intimité GASTRONOMIQUE d’une femme, mais de là à savoir si c’est l’explication de l’artiste ou du site, je ne m’avancerai pas. Ce qui est sûr c’est que sur son site, chaque peinture a pour titre ce que le personnage est en train de manger (« Jelly Doughnuts », « Grilled Cheese », « Self Portrait in Tub with Chinese Food », confirmation qu’il s’agit d’une femme et non d’un homme…etc.)

ouai je ne vais répéter ce qui a été dit mais : qu’importe le flacon pourvu qu’on ai l’ivresse … 5 mois de peinture ou 2 seconde de photographie … seul le résultat compte ! et il est spectaculaire ^^ wouah !

Je suis moyennement d’accord…je penses qu’il faut une base, et quoiqu’il arrive, il y a d’abord eu une composition, puis une photo de prise, car à mon avis, l’artiste ne peind pas ce genre de truc dans délai assez raisonnable pour que la pose puisse être gardée…

Et comme c’est dit, je penses que c’est le résultat qui compte…c’est sa démarche…

Donc… dans l’intimité…. nous sommes de grosses mangeuses !
Le trou a des dents… méfiez-vous messieurs… ;-)
Très beau travail ***

@Caroline Pelletti
une vague de censure morale est passé .
Pour ne pas me faire couper plus par le censeur qui par definition est un castrateur symbolique….

C’est des peintures à la base ????????? O_O
c’est fou…

Certains artistes s’expriment mieux à travers l’hyperréalisme qu’ils ne le feront jamais avec un appareil à photo. Regarde au delà de la technique. Les peintres hyperréalistes montrent le monde tel qu’il est, tel que la grande majorité le perçoit graphiquement. Le rendu graphique est neutre, c’est une vision objective de la réalité.
J’ai eu réaction assez proche il y a une quinzaine d’années en voyant une expo à Dublin consacrée au travail de Martin Parr : pourquoi photographier en gros plan de la bouffe fast food, des gros bidons dorant au soleil. Avant d’en saisir le sens bien des années plus tard.