L’idée de départ du collectif Pleix, auteur de cette vidéo composite, était de concevoir un film sans rien filmer, en se débrouillant uniquement avec la matière disponible sur internet (Youtube…), en « découpant » des morceaux de vidéos et en les compositant de la même manière que les collages surréalistes des années 1970, faisant de ce film une sorte de safari contemporain, vu au travers des smartphones des visiteurs.
Les plans de bus viennent du vrai Bus Tour de Cap Canaveral (lieu de lancement de la Nasa), et les séquences de fumées viennent d’un festival Australien de Burnouts.
Pour trouver la matière, Pleix a réalisé une sorte d’archéologie digitale : il fallait trouver de vieilles archives amateur autour d’un même thème, en essayant de nombreuses combinaisons de mots-clés, ou par géolocalisation, afin de dénicher le maximum de choses. L’équipe explique qu’il a été compliqué de trouver suffisamment de matière homogène sur Youtube : beaucoup de choses très intéressantes n’étaient pas disponible en HD, ou avaient un ciel nuageux, ou étaient même filmées à la verticale.