Gabriel Bascou est un artiste photographe âgé de 28 ans originaire de Montpellier. Il allie la création de contenu pour des enseignes basées à Paris et la photo de voyages et d’aventures autour de la culture outdoor. 

Après des études en médecine et en institut de formation aux soins infirmiers, Gabriel a finalement travaillé en tant que responsable communication et marketing pour le restaurant Shaka Pok à Paris, établissement dirigé par l’un de ses amis qui aimait ses photographies. « Je n’avais jamais shooté de culinaire et j’ignorais tout de la communication et du marketing. Je ne savais pas dans quoi je m’embarquais. (…) Je ne regrette rien. Mon travail pour le restaurant m’a servi de vitrine. J’ai eu l’occasion de travailler avec de nombreuses enseignes food par la suite ! » dit-il.

En parallèle, Gabriel a découvert la photographie outdoor à la suite d’un instameet organisé par The French Outdoors. « J’y ai rencontré Nathan Saillet (@nathan.saillet), Mattéo Belotti (@mattbelotti) et plus tard Nathanaël Sapey-Triomphe (@n.sapey). Ensemble nous avons fondé il y a un an « The French Way » (@thefrenchway.co) et enchaîné les road trips. » nous explique-t-il.

Cet intérêt pour la photographie, Gabriel le porte depuis son adolescence. « Adolescent, je n’étais pas à l’aise avec mon image. Pour éviter d’apparaître sur les photos, j’étais toujours celui qui se proposait pour immortaliser le reste du groupe. J’aimais également l’appareil photo en tant qu’objet. Mais je ne réalisais pas encore que ma sensibilité et mon sens de l’observation prendrait autant de place dans ma vie… » nous explique-t-il.

C’est à la suite d’un grave accident en faisant du surf que Gabriel, privé de toute pratique sportive, apprit les bases de la photographie. « Pendant 6 ans, je vivais l’apprentissage de la photo au travers du matériel et de la technique. Cela avait pour conséquence de souvent me faire baisser les bras, car les résultats que j’obtenais ne me plaisaient pas. J’essayais alors de combler cette déception en achetant de nouveaux objectifs, ou en changeant de boîtiers.  Ce n’est qu’en 2017 que, sur un coup de tête, j’ai décidé de tout revendre et de garder le minimum : un boîtier et un objectif. C’est alors que j’ai compris que plus on a de contraintes, plus on devient créatif. C’est ce minimalisme combiné à un voyage à la Réunion, là où j’ai vécu jusqu’à mes 19 ans, qui m’a permis de m’épanouir dans ma pratique. Notamment grâce à l’élaboration d’une chromie que je reportais sur chacune de mes photos et qui rendait mon travail homogène. » poursuit-il.

Depuis, Gabriel ne cesse de poster ses instants de vie sur son compte Instagram intitulé « eperdumence ». « Mes photographies sont un journal de bord. J’aime à penser qu’elles mettent en lumière l’importance des rencontres, la beauté du naturel et de moments simples, le caractère éphémère et fragile de la vie, de l’importance d’en profiter et de l’urgence de ne pas y passer à côté. » précise-t-il. Pari réussi !