Basé à Londres et dans le nord de l’Angleterre, Thomas Duffield est photographe et chercheur. Il termine actuellement un doctorat à l’université de Huddersfield. Ayant grandi dans une petite ferme à la périphérie de Leeds, la pratique de Thomas se penche sur sa propre expérience familiale. Abordant les aspects les moins discutés de la vie familiale, son travail photographique navigue sur un terrain de fragilité hthumaine partagée. Trouvant la force en réconciliant nos vulnérabilités, il célèbre à la fois la beauté et la tendresse de la vie de famille. Dans sa série « The whole house is shaking », il revisite sa propre expérience.

Les personnes photographiées dans cette série sont des membres de sa famille et les images ont été prises dans la petite ferme où il a grandi dans le nord de l’Angleterre. « Cachée à ma sœur et à moi en grandissant, la série aborde la lutte de mon père contre la dépendance à l’héroïne. Avec des portraits de ma mère, de ma sœur et de mon grand-père, la série se tourne vers les membres de ma famille proche comme moyen d’explorer les réverbérations émotionnelles qui découlent de ce chapitre difficile de notre histoire familiale« , explique-t-il. Pour ce faire, il s’est inspiré des travaux photographiques qui abordent le thème de la famille. Des œuvres telles que Pictures From Home de Larry Sultans ou Ray’s A Laugh de Richard Billingham. « L’expérience de ce travail m’a rassuré sur le fait que le sujet de la famille est non seulement un domaine légitime à explorer, mais aussi un domaine riche et stimulant. La nature performative des portraits d’Alessandra Sanguinetti m’a également marqué, car j’ai commencé à faire des allers-retours entre l’utilisation de photographies mises en scène et observées dans mon approche« , conclut-il.

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