James Cliburn est un photographe de paysages qui vit près de Vancouver au Canada. « C’est une belle région du monde, remplie de lacs et montagnes imposantes. (…) J’aime beaucoup explorer le paysage qui m’entoure. Je me sens très détendu dans les montagnes. J’aime aussi les grandes villes regorgeant de gens et de diversités culturelles. (…) Je suis attiré par ces deux opposés, trouvant l’inspiration dans la tranquillité offerte par la nature et l’excitabilité des villes construites par des mains humaines. » nous explique-t-il.

James s’intéresse à l’art et à la photographie depuis qu’il est jeune. « Cela vient très probablement du fait que je suis une personne très visuelle. J’interprète tout à travers des images et la photographie est un moyen pour moi d’exprimer ce que je ressens de mes expériences. » dit-il. Son intérêt pour l’art a commencé avec le skateboard et le graffiti. « Je me suis retrouvé attiré par le design de skateboard de certaines entreprises. J’ai aimé les observer et les comparer. De plus, j’ai beaucoup aimé conduire à travers les villes et regarder les graffitis. Il y a tellement de créativité dans les graffitis et beaucoup d’artistes talentueux. (…) Les graffitis participent définitivement à la culture des villes. » ajoute-il. En vieillissant, ses intérêts se sont étendus au monde des beaux-arts et à un style plus minimaliste.

 

 

« La photographie fait partie de ma vie depuis que je suis adolescent. C’était à l’époque où nous n’avions pas de médias sociaux. J’avais à la place beaucoup de photos sur mes murs. Avec le recul, j’ai toujours eu un appareil photo avec moi et j’ai passé beaucoup de temps à analyser mon environnement. Prendre des photos a toujours été un passe-temps, mais ce n’est que quelques années auparavant que j’ai décidé de me concentrer plus intentionnellement sur le développement de mes compétences. Les voyages ont également toujours fait partie de ma vie, il m’a donc semblé naturel de commencer à documenter mes voyages plus en détail. J’adore la photographie parce que le pouvoir des images doit communiquer des sentiments et des émotions. Tout le monde n’est pas bon avec les mots, et souvent les photos peuvent communiquer bien plus qu’un discours bien conçu. Quant à l’analyse de mon métier, je ne sais pas trop quoi dire à part que j’aime simplement documenter ma vie. À mon avis, je me retrouve dans de beaux paysages naturels ou des villes énergisantes qui valent la peine d’être documentées. Je pense que peu importe où vous vous trouvez dans ce monde, il y a quelque chose qui mérite d’être enregistré, et pour moi, c’est ce que je recherche, peu importe où je suis. » nous dit-il. James photographie principalement avec un Fujifilm X sans miroir. « J’aime tout dans le Fujifilm X : la qualité des images, l’esthétique de la caméra et du verre, et la taille compacte. » précise-t-il.

Outre ses photographies personnelles, James a lancé il y a quelques années un magazine en ligne appelé « Stade Magazine ». « L’idée de Stade Magazine a en fait commencé lorsque j’essayais de convaincre un de mes amis photographes de créer son propre magazine. Plutôt que de dire quoi faire à quelqu’un d’autre, j’ai réalisé que je pouvais essayer moi-même, alors avec l’aide de quelques autres, je me suis lancé dans ce projet. J’ai toujours eu un intérêt à entendre et à observer comment les gens passent le temps et ce qui les fait continuer. C’est pourquoi Stade Magazine me permet de combiner deux de mes choses préférées : rencontrer de nouvelles personnes et entendre leurs histoires, et aussi travailler avec l’art et la photographie. » dit-il. Un premier numéro imprimé de Stade Magazine paraîtra plus tard cette année. Son objectif ? « Offrir une œuvre d’art tangible qui partage les histoires des gens pour le plaisir de tous. » nous dit-il.

 « La photographie est un moyen pour moi de ralentir et de réfléchir à ma vie. Je vis souvent à un rythme rapide ou du moins mon esprit est toujours en course. Les photos que j’ai prises me ramènent à un moment et à un endroit précis où je peux m’arrêter et me concentrer sur ce moment. Je ne le fais pas souvent dans le présent, donc regarder des photos m’aide à réfléchir à ce que j’ai fait et à ce qui s’est passé dans ma vie. (…) J’espère qu’en partageant mes photos cela inspirera les autres à passer du temps dans la nature et/ou à parcourir les grandes rues de la ville. » nous dit-il enfin. Découvrons ci-dessous quelques-uns de ces jolis clichés revigorants à souhait…