Le travail du photographe écossais Ivar Wigan est souvent comparé à celui du grand nom de la photographie Nan Goldin. En effet, ses images ouvrent elles-aussi, des histoires hyper-réalistes à imaginer…

Quand la photographie est-elle entrée dans votre vie ?
À mes 10 ans, on m’a offert un Polaroid et je l’utilise toujours aujourd’hui. Tout le temps.

Comment décririez-vous votre esthétique photographique ?
Elle n’est pas “jolie”. Je n’aime pas ce qui est parfait. Les photos que j’ai envie de produire signifient plus que ce qu’elles montrent. J’aime les images qui ouvrent des histoires dans les esprits. Ma deuxième série photographie “Young Love” est une collection d’images cinématographiques. Je suis en train d’écrire un scénario pour faire un film de cette série.

Comment réussissez-vous à tirer le meilleur de vos modèles ?

Avant de travailler avec des personnes, je passe d’abord du temps avec elles. Il faut qu’il y ait entre nous, cette même envie de créer à plusieurs mains. J’aime photographier des personnes créatives qui ont un point de vue unique. Les sujets créent les images. De ce fait, je choisis juste les sujets.

Comment cultivez-vous vos idées ?
Je m’inspire des visages et des paysages que je vois. Puis, j’aime les rassembler et les photographier pour raconter une histoire.