Zak Eazy (le surnom qu’on lui donne depuis le collège) est un artiste lillois âgé de 24 ans. « Je suis passionné de photomontage. Il y a encore quelques semaines, j’étais chef de projet graphique sur Paris, mais j’ai décidé de faire du photomontage mon métier. J’ai donc décidé de me lancer dans l’aventure entrepreneuriale. » nous dit-il.

Zak avait comme projet de départ de devenir architecture durant ses études. « J’aimais beaucoup l’idée de pouvoir dessiner, créer de nouveaux bâtiments et de nouveaux espaces intérieurs. J’ai donc décidé de faire un bac STI2D, mais je me suis vite rendu compte que le métier d’architecte ne me convenait pas, car je voulais faire quelque chose de beaucoup plus artistique comme le photomontage que j’avais découvert au lycée grâce à Photoshop, ça avait été le coup de foudre ! Après avoir compris que je m’étais trompé de bac, j’y suis quand même resté pour entrer par la suite dans une faculté d’Art, pensant pouvoir exprimer ma créativité. Malheureusement, les cours étaient très accès sur l’art plastique, et même si j’appréciais beaucoup, je ne voulais pas en faire mon métier. J’ai donc décidé d’arrêter les cours et me former seul sur Photoshop via des tutoriels et formations en ligne. » nous explique-t-il.

C’est durant son métier de chef de projet graphique à Paris que Zak a commencé ses photomontages et à les publier sur son compte Instagram, en mai 2019. Ses créations représentent différents lieux et monuments lillois on ne peut plus fantastiques. « Mes créations sont en partie basées sur Lille et j’aspire à rapidement créer d’autres univers autour de différentes villes et autres pays. » nous dit-il.

« Je faisais les allers-retours entre Lille et Paris presque tous les jours pour mon boulot, il me fallait une échappatoire à cette routine. Cette situation a donné naissance à ma première création « Fight his fear » où j’exprime mon désir de découvrir et avancer dans mes projets personnels, malgré mes incertitudes. » nous dit-il. « Au fil de mes créations, on constate qu’elles sont de plus en plus claires jusqu’à celle de janvier 2020 intitulée « Freedom, Freelance, Freestyle » ; on y voit la Bourse de Lille se libérer et naviguer en pleine mer. Cela décrit mon envol en tant qu’auto-entrepreneur. » rajoute-t-il.

Sa passion pour l’art ? Zak l’a découvert grâce son père. « Très jeune, il m’a fait découvrir le dessin, la peinture, le graphe ou encore la poterie… C’était pour moi une manière d’élargir ma créativité. J’ai commencé en reproduisant des mangas, des paysages et des bâtiments existants. Mais au fil des années, je me suis mis à produire mes propres créations en imaginant un tout nouveau monde, inspiré essentiellement par de grands peintres du surréalisme tel que Salvador Dali. J’aime associer des éléments qui n’ont pas forcément de lien ou de rapport pour créer quelque chose d’unique. Par exemple, sur ma création de « Lille X Khan Phing Kan », j’associe la Chambre des Commerces de Lille au célèbre rocher thaïlandais. » nous raconte-t-il.

Via ses créations, Zak a pour but d’attiser la curiosité de sa communauté et l’inciter à ne cesser d’être créative. « Je souhaite interpeller et susciter le questionnement. J’aime l’idée que le gens puissent voir sous un autre angle ou de manière fantastique et imaginaire des monuments et endroits que l’on voit tous les jours. Il faut libérer sa créativité sous toutes ses formes ! » nous dit-il finalement. Pari réussi !