Depuis dix ans, le photographe français basé à New York Franck Bohbot nous délecte avec ses séries atmosphériques, empreintes d’onirisme et d’un goût certain pour le cinéma. Ses cadrages larges jouent avec la géométrie des formes et de la lumière, restituant des tableaux dans lesquels l’œil se perd, se promène, à la découverte de détails inattendus. « J’ai commencé à faire des photos sur des plateaux de films, puis j’ai pu développer mes premières séries, centrées sur l’architecture, les espaces, puis les portraits environnementaux. » nous disait-il dans une interview.

Franck Bohbot

Dans sa dernière série, Park Road, c’est la vie nocturne d’un parc de Brooklyn qu’il s’attache à décrire par le biais de son objectif toujours en quête d’images cinématographiques. Nous nous retrouvons alors pris entre le romantique et l’absurde, quelque chose de surréel se dégageant de ces prises de vues, comme dans un film de Jim Jarmusch. Nourri de l’influence de ces deux photographes de référence, Julius Shulman et Arnold Newman, il nous consigne une série où à nouveau, architecture et paysage urbain sont au cœur de la recherche esthétique.