Une petite maison en bois peinte en blanche se promène dans les avenues de New York. De sa cheminée s’échappe une légère fumée grise, ses ouvertures, fenêtres et porte, semblent impossibles à ouvrir. Mais qu’y a-t’il à l’intérieur ? Les hommes qui s’efforcent de la pousser d’un trottoir à un autre, marquant de longues pauses au beau milieu des avenues, ne risquent-ils pas leur vie en vain ? Quel est donc l’objet de cette balade incertaine ?

La fumée qui s’échappe du toit est un indice : l’intérieur de la maison du designer Mark Reigelman, appelée Smökers, semble bouillonner d’activité, comme la ville mue par la vapeur dégagée par le métro, l’énergie qui circule dans son sol et la chaleur des milliers d’humains de la grosse pomme.