L’artiste Montpelliérain a débuté sa carrière en tant que photographe de boîte de nuit. Petit à petit, Patrick Ortega se lance dans la réalisation de clichés singuliers, à l’image de ceux présentés dans sa dernière série nommée COLORZ. « Ce projet a commencé en 2014 dans un jardin. J’observais un carillon de jardin, zen et multicolore, traversé par la lumière du soleil, projetant sur un mur différentes couleurs. Je me suis demandé comment je pouvais reproduire la même chose », lance le photographe. D’abord, il invente un procédé fait de gélatine pris en sandwich entre deux couches de cellophane, puis, l’éclairage artificiel fait-maison devient rapidement une énorme structure exposée au soleil, dans laquelle il place ses modèles.

« Créer ses outils ça permet de retranscrire ses idées dès la prise de vue, grâce au matériel employé. Dès mes débuts en photographie, j’ai bricolé. Parce que le matériel est onéreux. Avec le temps, j’ai continué ce travail de réflexion pour essayer des choses farfelues en utilisant du matériel de récupération. C’est une motivation de détourner l’usage d’un objet pour en faire un outil photographique », ajoute-t-il.

« J’ai toujours recherché de nouvelles choses pour mes projets photos personnels afin de casser la routine du travail en tant que photographe dans l’événementiel nocturne. J’aime être le plus fidèle possible aux couleurs sur mes clichés de soirées. Pour cette série, j’ai vraiment voulu casser les codes pour laisser aller le hasard que permet la structure que j’ai faite », conclut-il.

Retrouvez son travail sur sa page Instagram : @patrickortega.fr