L’artiste Français connu pour ses installations en mouvements revient avec une série réalisée dans le désert de l’Ouest Américain. De Joshua Tree à l’Arizona en passant par le Névada, chaque création se fonds ici à merveille dans le paysage, comme cachée dans la nature environnante. « J’ai imaginé ces installations comme des hallucinations, des mirages ou des apparitions. Elle sont un prétexte pour découvrir ou redécouvrir ces panoramas sauvages, qui semblent vierge de toute humanité », lance-t-il. Un travail basé sur l’utilisation de l’environnement, à travers différentes intensités lumineuses captées sur cette végétation hostile, patinée par le soleil. « Le point de départ de ce travail est un lieu, l’inspiration vient ensuite », ajoute-t-il. En multipliant les jeux de réflexions, de contrastes et de petites vibrations, Vincent Leroy continue son travail signature avec le mouvement.

« Ce travail est une ponctuation dans un environnement fort, pour nous faire voir différemment ces lieux de délices infinis. Je voulais que ces créations soient discrètes, cachées par un reflet, presque en camouflage. Le contraste est apporté par la main de l’homme qui était là, comme un intermédiaire entre la nature et les objets artificiels ».