Avec sa nouvelle série «Open Stage», le photographe américain Kyle Thompson nous immerge au sein d’un univers brumeux teinté de subtiles et poétiques nuances de lumière. Entre les blocs de béton et les structures urbaines, l’artiste s’est mis à la recherche des endroits de nature encore intacts.

«Lorsque j’ai commencé à me photographier dans ces espaces, j’ai réalisé à quel point ces images étaient fausses, nuance-t-il. J’ignorais les caractéristiques urbaines autour de moi afin de rendre ces scènes plus vides et silencieuses. Pour contrer cela, j’ai commencé à prendre des photos des alentours. Vous pouvez maintenant voir les bâtiments, les rues et les lignes électriques qui étaient cachées. Ainsi, la série se compose d’images qui vont par paires. Il y a les autoportraits, immergés dans ces environnements naturels restreints, et les photos du paysage autour qui montrent le réel contexte de ces scènes, et brisent l’illusion de la désolation.» L’artiste nous propose des œuvres saisissantes qui nous font réfléchir à la mince frontière entre mise en scène et réalité.