La retouche de photographies est aujourd’hui indissociable du travail du photographe. Adobe est depuis de longues années le partenaire privilégié des artisans de l’image avec Lightroom. Pour nous présenter les fonctionnalités de la nouvelle version de Lightroom CC, Adobe dévoile les #LightroomStories. Nous plongeons ainsi dans les coulisses des clichés de la photographe Flora Métayer, bien connue des utilisateurs d’Instagram.

Flora Métayer est une jeune artiste française pour qui l’urbanité n’a plus aucun secret. Elle tire le meilleur angle de chaque lieu qu’elle est amenée à photographier. La retouche qu’elle apporte via l’utilisation de Lightroom CC, offre ainsi tout le cachet à ses images finales.

Elle nous dévoile les secrets de ses photographies, qui rendent un bel hommage à l’environnement urbain qui l’entoure.

Fubiz : Comment et quand as-tu débuté dans la photo ? Raconte-nous ton parcours.

Flora : La photographie a toujours été plus ou moins présente dans ma vie mais je me suis vraiment redécouvert une passion il y a trois ans. J’ai alors créé mon compte Instagram et petit à petit des opportunités se sont présentées à moi. J’évolue depuis presque deux ans comme photographe indépendante.

Raconte-nous ta démarche créative quand tu pars en shooting : pars-tu avec un objectif en tête ou tout simplement avec ton appareil sur l’épaule et tu laisses le hasard te guider?

Une citation que j’affectionne dit que “la photographie est une brève complicité entre la prévoyance et le hasard”. Certains shootings ont en effet besoin d’être préparés au préalable mais j’apprécie tout autant partir sans trop réfléchir et espérer tomber sur des scènes de vie à capturer par exemple. C’est un bon exercice qui permet d’être à l’affût et de travailler instinctivement lors de mes séances photo.

Lors du shooting, as-tu déjà en tête la manière dont tu vas retravailler et retoucher tes images sur Lightroom ?

J’ai en effet toujours en tête le rendu final du shooting mais cela m’arrive de totalement changer de direction lorsque j’arrive au stade des retouches. Les possibilités étant infinies, j’aime expérimenter de nouvelles choses autant lors du shooting que lors du traitement sur Lightroom.

Quelle utilisation as-tu de Lightroom ? Fonctionnes-tu avec des presets ? Quels autres outils complémentaires utilises-tu ?

J’ai au fil du temps mis en place une suite de presets que j’utilise à chaque fois, ce qui me permet d’obtenir une certaine homogénéité dans mon travail. J’adapte néanmoins mes réglages en fonction de chaque photo car je pense que chaque image a son identité. J’aime jouer avec les couleurs grâce aux filtres gradués et radiaux par exemple, qui permettent de créer de jolies ambiances lumineuses. 

J’ai au préalable, la plupart du temps effectué, des corrections sur Photoshop avec le correcteur localisé qui supprime rapidement les imperfections et autres défauts de l’image par exemple.

Pour quelles raisons as-tu pris part au projet Lightroom Stories ?

Lightroom étant un outil créatif sans limites que j’utilise tous les jours, cela fut une évidence d’accepter de participer à ce projet. L’opportunité de pouvoir montrer la façon dont je travaille et les possibilités qu’offrent de telles applications m’ont tout de suite séduite.

Quels challenges les 3 lieux photographiés t’ont-ils posés ?

Je considère chacun de ces lieux parisiens comme étant un challenge car ils ont généralement déjà été pris sous tous les angles. Cela pousse à chercher des perspectives différentes pour essayer de se démarquer.

La passerelle à La Défense était un réel challenge car la photo devait être prise et retouchée sur téléphone. Cela m’a permis de redécouvrir l’application Lightroom. J’ai d’ailleurs été surprise d’y retrouver la totalité des fonctions que j’ai l’habitude d’utiliser sur mon ordinateur.

Quel conseil donnerais-tu aux photographes souhaitant utiliser Lightroom CC ?

Je pense qu’il ne faut pas hésiter à tester toutes les fonctionnalités. On peut être un peu perdu lors des premières utilisations mais c’est un service qui reste très intuitif grâce aux curseurs. Des tutoriels sont également disponibles sur le site d’Adobe, ce qui peut permettre d’y voir un peu plus clair si besoin.  Je considère Lightroom comme un moyen supplémentaire de se démarquer en se créant un style de retouches bien particulier, tout en permettant de sublimer ses photos.

A l’aide de Lightroom CC Flora Métayer offre un grain unique à ses clichés. En jouant avec des presets, les courbes de tonalités et les curseurs, chacun peut, à son niveau, offrir l’éclat voulu à ses photographies.