« J’ai de la chance, je prends souvent l’avion. Je n’arrive pas à m’en lasser. +6 heures de décalage horaire, -5 heures de décalage horaire. Dans les aéroports, une constante, c’est cette foule fatiguée qui cherche quelques minutes d’un repos inconfortable en attendant de voir s’afficher sur l’écran « embarquement porte 26 ». Mes voisins de voyage ont comme partenaire de sommeil en plus d’un fauteuil rigide, un soleil trop matinal ou trop nocturne. Voici les dormeurs du terminal 2 ». Simon Mignol nous transporte dans l’atmosphère suspendue des non-lieux, ces endroits qui préparent ou achèvent le voyage.