Yoshiko Murakami aborde la thématique de la cécité dans une série photo délicate, spontanée, au grain intense. Ces clichés en noir et blanc sont une fenêtre sur un monde inconnu, un récit frappant récompensé du prix HSBC en 1999. L’idée est née d’une expérience de la photographe qui avait collaboré, encore étudiante à l’ENSAD dans les années 1990, avec l’association Les Tréteaux volants. Elle avait suivi la découverte de certains environnements naturels par des aveugles en capturant les instants les plus touchants. Un livre recueille cette série, intitulé Les mains pour voir.